Orage dans l'air!

Kiriya frappa à la porte. Il était vêtu élégamment comme à son habitude et surtout à ses obligeances, dans un style bien à l’aristocratie boobizienne qui faisait de lui presque un prince. Le visage impassible, détaché, légèrement sévère, des expressions qu’il avait appris à tirer pour qu’on ne lui reproche jamais d’être un mauvais maire. Notamment au sujet de son apparence, qui aurait souvent été critiqué par sa jeunesse s’il n’avait pas joué de ses airs d’adolescent fougueux.
Il était anxieux mais cela ne se voyait guère. Le jeune homme savait qu’il devait se méfier. Que connaissait-il du chef des Bozo ? Rien ! Juste qu’il fallait s’en méfier.
Lors de ses premières années en tant que maire, la haute bourgeoisie des Booboo, n’avait cessé de lui répéter qu’il avait un ennemi. Un concurant, quelqu’un qui pouvait menacer sa popularité, et surtout le renversé, lui et le règne des Booboo.
Le garçon inclina légèrement la tête en pensant à tout cela. Mais il l’a remit haute très vite en entendant la poignée de l’autre coté de la porte.

"Bonsoir! Je viens parler au chérif!"

Le maire de la ville aurait due connaitre le chérif, mais lui non. Il en avait juste une image préconçut. Il l'imaginait grand, fort, robuste, le visage emprunt de perfidité, de malice et d'arrogance.
Plus jeune il connaissait le chérif -du moins de vue-, mais en devenant maire, en se faisant éduquer par les plus riches booboo, il s'était fait une image bien à part du chef des Bozo. Et jamais il n'avait fait le rapprochement entre ce frêle gringalet chérif si jeune, et cet être qu'il redoutait tant chef des Bozo.

Pour uen fois qu'il ne passait pas le plus clair de son temps à courir à droite et à gauche pour des missions auquels il se devait auprès des villageois, Akio pouvait profiter de cette journée pour réfléchir à tout, à son avenir, au village, et surtout, au maire.
Oui, il n'avait tojours pas les solutions acquises pour le piger et se trouver bien démuni de toute arme.
Finallement, il vota pour une balade en pleine air, mais lorsqu'il posa sa main sur la poignet de la porte, une voix se fit retentir, une voix qui lui semblait être bien connu, et rien qu'au ton de celle-ci, une colère foudroyante l'emporta.
Par mégarde mais surtout pour s'assurer de la personne, il ouvrit la porte et tomba tête à tête avec cet homme qu'il haissait tant.
Le regard froid, tout devint aussitôt sombre, sa main s'était crispé sur la poignet, les nerfs étaient prêts à exploser. Il le regarda dans les yeux, ce jeune homme qui préoccupé tant son esprit était là, face à lui et ils étaient seuls. Il avait un peu changé, maintenant, il pouvait le regarder plus longuement, ayant tout son temps pour distinguer ses traits. Il ressemblait encore à ce petit garçon qui avait partagé cet après-midi avec lui, qui avait gardé son identité caché jusqu'à la fin de la soirée.. pourquoi lui avait-il révéler son nom? S'il ne l'avait pas fait, est-ce que tout serait différent aujourd'hui?
trop de questions et pas assez de certitude. Akio voyait devant lui un jeune homme encore trop jeune pour ces combats, mais avant tout, c'était un ennemi redoutable. Alors, ne se laissant pas aller par la colère mais aussi par un sentiment inexplicable, Akio prit de sa voix la plus glaciale et de la plus séche.
"Et qu'est-ce que vous lui voulez?"

Kiriya haussa les sourcils en voyant l'homme qui lui ouvrait la porte. Loin de se douter qu'il s'agissait de son cousin et ami d'enfance, et encore moins du fringant jeune chef des Bozo. Etonné par cette haine qui se dégageait avec tant d'ardeur du petit policier, Kiriya restait tout de même avec son sang-froid inégualable.
Malgrè tout, après avoir bien observer l'individu qui lui ouvrait la porte, le jeune maire eut une impression de déjà vu.

"...!"

Trop soufflé par le culot du blondinet, il ne répondit rien dans un premier temps. Jetant un regard par dessus l'épaule du policier pour voir s'il n'y aurai pas quelqu'un de plus courtois dans les alentours, Kiriya ne pu que se raviser bien vite. Et il finit par répondre calmement:

"Pourrais-je voir votre supérieur?"

Ce qui pouvait énervé le jeunee shérif en plus de la présence de son ennemi, c'était ce regard d'indifférence qu'il lui lancer. Il restait calme alors qu'Akio lui montrer tant de haine que cela ne le toucher même pas. Se moquait-il de lui? Sûrement! Après tout, il était le maire et avait tous les droits, il pouvait faire ce dont il souhaitait et l'existence des autres l'occupé peu, il se croyait supérieur aux autres, du moins, c'était ce que pensait Akio.
Toujours en le dévisageant, Akio répondit séchement au jeune maire.
"Mes services ne vous suffisent pas? Mon supérieur ne souhaite pas vous rencontrer et en aucun cas vous écouter!!"
Akio restait toujours de marbre, empêchant Kiriya d'avancer et le défiant du regard.
*Toi... Tu es là... Je pourrais...*

Kiriya se lassa bien vite de la situation. Il répondit rapidement au garçon en espèrant qu'il serrait assez intelligent que sa demande est importante.

"En faite ce n'est pas le chérif que je veux voir. C'est le chérif, pour sa fonction de chef des Bozo."

Le jeune maire afficha un petit sourire, qui avait l'air de dire: "Allez dépêche-toi maintenant!"
Mais son aggressivité juvénile, ressorti soudainement, se fît réprimander bien vite par le sérieux qui lui était requit pour parler au chef des bozo. Kiriya redressa la tête, près à entretenir une discution sérieuse.

Aux demandes et surtout aux explications très détaillées données par le jeune maire, Akio resta silencieux un long moment avant de reprendre la parole.
"Et si... vous entrez en attendant son retour? Ainsi nous pourions bavarder autour d'une tasse de thé!!"
Dans le ton de la voix d'Akio, on pouvait ressentir comme une étrange sensation glaciale rendant cette ambiance pesante et méfiante.
Akio avait comme une idée derrière la tête, une tête très alléchante en ce qui concerne son cas. Alors, adressant à Kiriya un sourire malicieux, il recula d'un pas pour laisser entrer son cousin caché alors qu'il le scruter de ses yeux perçants.
"De toute manière...il ne devrait pas tarder!"

Voyant le changement de comportement du jeune homme, Kiriya se méfia bien vite de celui-ci. Il entra lentement, dévisageant le garçon avec un air légèrement hautain.
Il trouva un endroit pour s'assoir et attendit bien gentiment en lançant un regard suspect au policier.

*...je ne le sent pas celui-là!*

Il lança un long soupir avant de questionner ce garçon. Sans le moindre soupçon qu'il pourai s'agir de son cousin et précieux ami d'enfance.

"Vous travailler ici depuis longtemps? Sa ne doit pas être facile d'être aux ordres du chérif... C'est sûrement quelqu'un de très exigeant, et très caractériel!"

Une fois que les deux furent assient, Akio servit deux tasses de thé.
C'était plutôt amusant mais aussi étrange que ces deux personnes semblent à la fois si proches et si éloignés. Kiriya ne savait pas qui était en face de lui, ni même sa véritable identité, mais Akio, lui, connaissait cette personne en face de lui, mais peut-être pas aussi bien qu'il le pensait...
Levant ses yeux perçants vers le jeune maire, Akio laissa paraitre un sourire mesquin en coin.

"Ou quelqu'un de déterminé..."
Laissant ces sous-entendus, Akio but une tasse avant de reprendre la parole très calmement alors que son regard scrusté le jeune garçon, model du village.
"J'imagine que ça doit être très important ,cette visite, pour que vous vous déplaciez en personne! Vous devez sûrment bien vous connaitre!"

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