°au coeur de Boobiz° (pv June)

Kiriya avait longtemps été contraint à rester cloitré dans le manoir des Utawa pour des raisons administratives. La conséquence était qu'il n'avait pas l'impression de connaitre son peuple.
C'est déguisé en modeste paysan qu'il sillonait les étroites ruelles du village. Conduit par hasard à la grande place, le jeune homme trouva l'endroit parfait pour se rapprocher des boobiziens.
Observant les environs, il décida d'aller au centre de ce lieu qui formait un cercle bondé de diverses personnes aux divers métiers, en passant il laissa tomber un billet de 100 Yen dans la main d'un mendiant.

hj: Mon berger

La jeune bergère était assise sur le sol de la place, dans un coin où la circulation des passants ne la gênerais pas. La main ouverte et tendue, elle semblait mendier. Habillé de guenilles, son visage caché par un capuchon, sa chevelure doré caché et ses jambes repliées sur elles-même, June fût noircit par une ombre et reçut un billet dans sa main. Elle loucha deçut avant de ressérer ses doigts sur le billet.

"100 Yens?" (t'as intéret à me les mettre sur mon compte n_n)
Etonnée, elle voulu parler au donneur mais celui-ci s'était déjà éloigner au beau milieu de la place.
June se leva pour le rattraper.

"Monsieur c'est une méprise! Je ne mendiais p..."
Mais dans sa précipitation, ses pieds nues buttèrent contre un pavet mal placé et elle s'étala de tout son petit corps maigre sur le sol froid et dur. La jeune bergère tentat de se relever lorsqu'une calèche arriva à grande vitesse. Elle n'eut à peine le temps de s'arréter, les chevaux se cabrèrent et June crue bien qu'elle allait se faire piétiner.

Le cocher descendit et leva sa cravache au dessus de June, près à la frapper.

-On ne t'as pas appris à laisser passer les calèches des Utawa?!

(je te laisse me sauver )

HJ: C'est quoi cette signature? affraid

pour l'argent je m'en occupe -_-°

Kiriya regardais autour de lui les villageois qui passaient. Certains étaient pressés, d'autres se promenaient, il y en avaient avec des cartons ou des sacs qui se rendaient certainement au marché.
Il fût sortit de ces observations par la voie féminine qui l'interpella de l'embranchement d'où il venait.

Citation :: "Monsieur c'est une méprise! Je ne mendiais p..."

Il se retourna et aperçut le mendiant, qui s'avérait être une femme, à terre et les chevaux d'une calèche redressés au dessus d'elle.
Kiriya courra sur les lieux et s'interposa face au cocher qui allait frappé la jeune inconnue.
Il le saisit au poignet pour arréter le coup de cravache qui allait s'abattre sur la mendiante. Le regard glacial planté dans celui du cochet, le maire le repoussa d'un bras et répondit à ses menaces avec un ton ferme.

"Laissez-la tranquille!"

Le cocher, outré qu'un paysan lui parle de cette manière, remontat avec dégout dans la calèche et donna un coup de cravache à ses chevaux pour repartir.
Kiriya s'accroupit à coté de la mendiante. Il apercevait son fin visage orné de grands yeux verts rosaux, et quelques mèches blonde dépassant de son capuchon.
Le jeune homme était plutôt étonné de voir que c'était à une aussi jolie jeune femme qu'il avait donné un billet sans réfléchir.
Prenant sa main dans la sienne pour l'aider à se relever, Kiriya lui demanda inquiet:

"Est-ce que vous allez bien?"

June se cachait sous ses maigres bras, attendant les coups de cravache sans bien même réfléchir. On lui avait appris à se taire devant les Utawa, on lui avait appris à les craindre, à se soumettre, et elle comprenait parfaitement le fait qu'elle aurait toujours tort face à l'un d'entre eux.

Mais les coups ne s'abattèrent pas sur son petit corp, et a la place elle crut entendre une voie d'homme.

"Laissez-la tranquille!"

Elle releva légèrement la tête, posant avec crainte son regard sur l'homme qui s'était interposé: le donneur de 100 Yens.
Dans sa chute, ses cheveux doré s'étaient ébouriffé et du coup dépassaient de son capuchon. Elle le releva entièrement pour remettre en ordre sa chevelure. Ne prettant plus guère attention au jeune homme.
Mais bientôt ce dernier la contraint à se relever en lui prenant la main.

June la retira précipitement une fois debout. Le regard farouche, elle dévisageait le garçon, et lui répondit avec une pointe d'énervement.

"Oui oui ça va!"

Son billet lui avait échappé, et prenant conscience de cela, la bergère se remit à quatre pattes, cherchant l'argent sur le pavet, et bougonnant à elle-même.

"Ah nan! Cent yens c'est pas rien!!!"

Kiriya regarda la jeune femme se remettre les cheveux en place une fois avoir enlevé son capuchon. Il sentit sa petite main lui glisser entre les doigts et put constater le caractère ...de cochon de la mendiante.

*Elle est culotté!*

Elle ne l'avait même pas remercié, et qui plus est montrait un air hautain et énervé. C'est d'un regard impassible que Kiriya suivait cette jeune femme qui s'était mise à terre pour une raison qui lui était inconnue. N'ayant pas entendue ses dernières paroles, et étant quelqu'un de charitable, le maire s'accroupit une fois de plus à coté d'elle et lui demanda gentiment:

"Vous cherchez quelque chose?"

Le jeune homme cherchait son regard qui semblait accroché au dales de pierre. Comme elle ne semblait pas accordé beaucoups d'importance à sa question et qu'il n'avait pas que ça à faire (XD), il releva son menton de l'index pour redresser entièrement le visage de la mendiante vers lui.

"Je peux vous aidez mais il faudra pour cela être un peu moins borné." ^^

June ne prettait plus aucune attention au jeune homme. Elle cherchait désespérément le billet. Et lorsqu'elle l'aperçut, elle voulu tendre son bras vers le bout de papier froissé, mais l'impertinent garçon lui releva la tête de son index, l'empéchant de récupérer le billet.

La petite bergère cru mourir de rage, ses pommettes blanches virèrent au rouge écarlate. Elle poussa brusquement la main de l'inconnue pour qu'il lache son menton. Puis se releva et alla chercher le billet un peu plus loin. Elle revint vers le garçon et lui tendit les 100 Yen.

"Alors comme ça je suis bornée? Moi qui cherchait votre argent?!"

June lui lançait un regard sévère, mais ce qui l'insupportait le plus, ce n'était pas son attitude, mais la façon dont il l'avait perçut.

"Je ne mendiait pas monsieur! Et vu votre accoutrement je suis étonné de voir la somme que vous donné au mendiant! Vous êtes un dilleur?"

La bergère montrait une pointe d'ironie dans sa voie. Elle avait bien reconnue Kiri-kun, le berger de la prairie voisine. Elle se demandait pourquoi il avait disparue soudainement, pourquoi il ne lui avait pas donné de nouvelle, qu'avait-il fait pendant tout ce temps?
Elle était vexé qu'il ne l'ai pas reconnue, et que même le visage à découvert elle ne lui rapelle aucun souvenir.
June en était presque jalouse.

"Enfin, j'imagine que vendre de la drogue c'est mieux que de surveiller les moutons!"

hj:

t'accelère les choses...

Kiriya était surpris du geste brusque de la jeune femme qui écarta sa main. Il se releva et l'observa avec un regard impassible. On peut dire qu'il ne comprenait pas ce genre de comportement qu'il jugeait puéril. Mais le plus étrange était que cette attitude lui rapellait vaguement quelque chose, quelqu'un...
Il regarda le billet mais ne le prit pas. Reposant son regard de glace sur le visage de la mendiante. Ses yeux clairs, sa peau pâle qui rougissait par colère, ses cheveux fins, petit à petit son visage prenait un sens dans sa tête.
Enfin ses dernière parole provoquèrent le déclic.

Citation :: "...c'est mieux que de surveiller les moutons!"

Son regard se troubla et il fronça les sourcils, répondant avec incertitude:

"Ju-chan?"

Il n'attendit pas sa réponse, sa présence signifiait bien trop de chose, comme une passé oublié, des évènements reniés, une période de doutes dont il venait à peine de s'extirper avec la plus grande peine.
Il tourna les talons et s'éloigna rapidement après avoir rajouté une piètre excuse.

"Désolé, je dois m'en aller."

Il regrettait déjà cette escapade dans Boobiz. Peut-être n'était-il fait que pour rester dans le manoir et ne pas en sortir? Peut-être ne devais t'il pas essailler de se rapprocher de son peuple. Cela lui rappèlerais trop combien en faite il a été comme le plus pauvre et le plus sale du village.

(rattrape-moi )

June secoua le billet avec un regard insistant, mais le jeune "inconnu" semblait résolu à ne pas vouloir le prendre. Elle haussa les épaule et plia minutieusement le billet avant de le mettre dans le décolté de sa robe. Au moins ici, il ne se perdrait pas.
Puis lorsqu'il dit son prénom elle soupira comme soulagé. Mais ses traits détendus se rafermirent lorsque Kiriya détourna les talons après de brefs excuses.

*Mais qu'est-ce-qu'il a?*

June cru mourir de colère, elle rattrapa le garçon et saisie son bras pour qu'il n'aille pas plus loin.

"Qu'est-c'qui te prend? Tu ne veux plus me parler??!"
Sans savoir pourquoi, les larmes lui montèrent.
"Je ne suis plus assez bien pour toi, c'est ça? Tu t'es trouvé des amis qui valent mieux que moi?"
Sa voie clair et farouche semblait étouffé, et de grosses larmes roulaient sur ses joues rouges. Quelques mèches blondes collaient à son visage, et elle mordait sa lèvre inférieur pour réprimer un peu de sa colère et de sa tristesse.
Sa avait éclaté comme ça, sans raison valable. Ils n'avaient jamais été proches mais savoir qu'il l'avait oublié et que maintenant il l'ignorait la blessait. Qui était-il pour se permettre un tel comportement.
Sans s'en apercevoir, dans son excès de jalousie, elle avait prit Kiriya par la taille, collant sa joue contre son torse, décidant de l'immobilisé jusqu'à ce qu'il lui donne une explication.
June lacha d'une petite voie enrouée: "Si je n'avais pas été bergère tu serais resté avec moi?"